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Historique

Fondé en 1997, Le français pour l’avenir était à l’origine une conférence de deux jours, réunissant des élèves de la région de Toronto. Son objectif était de démontrer les intérêts d’une éducation bilingue ou française et de créer une continuité entre le secondaire et le postsecondaire. La première conférence organisée a ainsi rassemblé 200 élèves de 8 écoles secondaires de la ville de Toronto. Les années suivantes, d’autres conférences sont organisées à travers les grandes villes anglophones au Canada et la participation ne cesse de croitre jusqu’à atteindre plus d’un millier d’élèves en 2001. Au regard de l’engouement suscité, un bureau national du Français pour l’avenir est alors ouvert à Toronto en 2001, marquant le début du développement de nouveaux programmes et de la vision définitive de l’organisme.

Aujourd’hui, Le français pour l’avenir est un organisme national à but non lucratif qui vise à inspirer une passion pour le bilinguisme officiel du Canada auprès des jeunes de la 7e à la 12e année. Pour ce faire, il a créé 7 programmes depuis sa fondation, accessibles à l’ensemble des élèves canadiens. L’organisme essaie ainsi d’aider les jeunes Canadiens à développer leur leadership et leurs compétences en gestion de projets avec le Forum national des jeunes ambassadeurs et le comité des Jeunes Leaders Bilingues; à augmenter leur confiance à écrire et communiquer en français par l’intermédiaire du Concours national de rédaction et des Correspondants Bilingues Unis; et à améliorer leurs compétences linguistiques avec les Forums locaux, les x-Forums et les Sessions franconnexion.


Fondateurs

Co-fondateur et président d’honneur du Français pour l’avenir, John Ralston Saul est un romancier et essayiste canadien. Son best-seller, Mon pays métis, publié en 2008, lui permet de faire valoir que le Canada était une nation de métis, qui a été très influencée par certaines valeurs autochtones telles que l’égalitarisme, l’équilibre entre l’individu et les groupes, et la préférence pour la négociation par rapport à la violence. En outre, reconnu aussi bien au Canada qu’à l’échelle internationale pour ses écrits, il a été élu président international du PEN Club, une association d’écrivains internationale rassemblant des écrivains de tous pays ayant les mêmes valeurs de paix, de tolérance et de liberté.


Co-fondatrice du Français pour l’avenir, Lisa Balfour Bowen est une ancienne journaliste canadienne. Pendant ses 35 ans d’expérience, elle a publié de nombreux articles pour des journaux importants à travers le Canada. Elle a également été la première femme correspondante politique anglophone nommée à la tribune de presse de l’Assemblée nationale à Québec de 1967 à 1969 ainsi que critique d’art pour la ville de Toronto. Conseillère politique bilingue au Secrétariat des affaires fédérales-provinciales du gouvernement de l’Ontario, elle a contribué à la mise en place des programmes de bilinguisme et de biculturalisme en Ontario pour la Commission permanente Ontario-Québec.


« Il y a vingt ans, nous étions un petit groupe à constater un besoin. Un besoin important. Quelques décennies auparavant, le Canada avait décidé de rendre bien réel l’esprit bilingue de notre pays. Les programmes et conseils scolaires du Canada français furent accrus. Un tout nouveau système fut mis en place pour encourager les anglophones du Canada : l’immersion française.

Dans les années 1990, nous avions raison d’être à la fois fiers de ce système, et inquiets. Pourquoi ? Parce que trop de jeunes l’abandonnaient entre la 8e et la 10e année. Lisa Balfour Bowen et moi avons créé Le français pour l’avenir pour garder ces jeunes dans le système – les aider à aller au bout de leur rêve de pleinement maîtriser les deux langues et les deux cultures ; à assumer pleinement leur rôle de citoyen qui, peu importe qu’ils proviennent de Victoria ou de Moncton, peuvent s’identifier au pays en entier. »

–  Message du fondateur et président d’honneur, John Ralston Saul à l’occasion des 20 ans de la fondation du Français pour l’avenir,  Extrait du Rapport annuel du Français pour l’avenir 2016-2017.